Le succès d’un site web repose sur sa capacité à acquérir, mobiliser et convertir son trafic, cela présuppose l’élaboration d’une stratégie marketing efficace.

Le plus souvent, il est question de référencement naturel et de référencement payant (Adwords). Une équation du succès qu’il convient de poser correctement et qui repose donc en grande partie sur ce mix de paramètres, autrement désignés sous les termes SEO et SEA.
Rappelez-vous de notre petit billet pas si lointain rédigé à ce sujet, et exposant les différences entre SEO, SEA et SMO.

Incursion dans le SEA et son pendant :
le clic payant !

Le référencement payant ou SEA fait partie des armes à disposition du webmarketing pour livrer bataille sur la gigantesque toile. Alors lorsque nous, internautes, décidons de surfer, puis de cliquer sur quelques annonces textuelles, bannières publicitaires, pop-up et autres publicités digitales attractives, que se passe-t-il du côté de l’annonceur ?

Pour rappel, l’annonceur n’est autre que l’entreprise souhaitant véhiculer un message et décidant ainsi de lancer une campagne publicitaire sur le net. L’éditeur est le site web acceptant d’afficher les opérations de communication de l’annonceur moyennant rémunération.
Je vous synthétise la situation en vous épargnant les rôles de la régie publicitaire et des agences médias pour que nous nous attardions au seul sujet de la monétisation de la publicité digitale.

Plusieurs méthodes de facturation des espaces publicitaires sont utilisées. CPC, CPM, CPL, et CPA, sont les quelques acronymes dont vous entendrez parler. Si le choix est apparemment vaste, la plus utilisée d’entre elles reste le CPC (Coût Par Clic) appelé également PPC (Paiement Par Clic).
Son modèle économique repose sur la comptabilisation du nombre de clics, autrement dit le nombre de visiteurs (le plus souvent uniques) ayant cliqué sur la publicité affichée chez l’éditeur. Une facturation proportionnelle donc : plus le nombre de clics est important plus la facture est conséquente.
Google Adwords, Google Adsense et de façon plus générale les liens sponsorisés fonctionnent selon ce principe. Pour éviter les mauvaises surprises, et maitriser son budget, l’annonceur est en droit de définir un montant maximum de facturation.

Mais l’objectif des campagnes publicitaires est outre, l’apport de trafic, la conversion.
Si le CPC ne garantit pas la navigation sur le site de l’annonceur une fois la publicité cliquée, le CPDC (Coût Par Double Clic) présente l’avantage  de comptabiliser le nombre d’internautes ayant cliqué sur la publicité et ayant cliqué sur le site d’annonceur.

Attention cependant, le clic est plus onéreux qu'une présence dans les résultats naturels !